Léon Picard, du Maquis à l’Indochine



Notice de l’enregistrement

Date d’enregistrement : août 2017
Format : image animée
Département : Corrèze (19)
Mise en ligne : lundi 3 février 2025
Durée : 01:01:08
Langue : Occitan
Lieu d’enregistrement : Tulle
Collection : IEO Lemosin
Droits : IEO Lemosin
Licence : CC-BY-NC-ND
Référence : IEO 365

Description

Lors d’une collecte à l’EHPAD des Fontaines à Tulle en avril 2017, nous avions été séduits par la personnalité de Léon Picard qui y séjournait alors pour un temps. 
Quelques mois plus tard, lors d’une enquête en Corrèze, avec Pascal Boudy et Jean-François Vignaud nous lui avons rendu visite chez lui, à Tulle, comme il nous y avait invités, per çò que, ço-disset : « Ai de las causas a vos contar… ».
Né en 1923 à Meyrignac-l’Église, en Corrèze, réfractaire au STO, il rejoint le Maquis en 1943.
Ses parents n’étant que fermiers, il ne souhaite pas prendre leur succession et intègre les rangs de la Gendarmerie nationale après la Libération. Après plusieurs mois en Indochine, de 1946 à 1949, il quitte la Gendarmerie à 38 ans. Il finira sa vie professionnelle au Sénat, en tant que responsable du service automobile du Palais du Luxembourg. 
Et une fois à la retraite, il revient au pays, comme de nombreux Corréziens.
Dans cet enregistrement, Léon Picard nous livre un témoignage rare, tout en retenue, sur la Résistance, mais aussi à propos de la Guerre d’Indochine, d’où il est revenu avec la douloureuse sensation d’avoir, dit-il, « changé de camp ».