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Dr Charles FEYTAUD, Grammaire patoise



"Grammaire Patoise", 
Par le Docteur Charles Feytaud

tapuscrit* puis manuscrit de 72 pages

Ce travail datant d'avant la "graphie normalisée", l'auteur propose une "orthographe phonétique" très précise qu'il décrit avec minutie dans la première partie de ce document

S'attachant à la prononciation, il propose une graphie assez simple d'accès devant permettre à chacun de parfaitement prononcer "le parler Terrassonnais".
* "Les 10 premières pages ont été tapées à la machine et annotées de la main de Jean Feytaud, fils de Charles, qui eut pour projet de faire éditer le travail de son  père". ¹ 

Voir les chapitres accessibles ci-dessous

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L'occitan redde e ben : Lo Lemosin / Dominique Decomps

Après les méthodes d'occitan de Gaston Bazalgues et de Michel Grosclaude, toutes deux sorties en 1977, dans la même collection, la méthode L'occitan redde e ben : lo lemosin par Dominique Decomps* parut en 1979.


Cet ouvrage, auquel collabora Gérard Gonfroy, édité chez Omnivox International fut LA méthode d'initiation en occitan limousin.

Préfacé par Pierre Bec, alors président de l'IEO, illustré par Jean-Marc Siméonin, ce manuel était proposé dans un coffret, accompagné de deux cassettes audio et d'un livret avec la traduction des conversations et les corrigés des exercices.

Nous remercions les auteurs d'avoir accepté que nous mettions à disposition de tous cet ouvrage de référence.




* Dominique Decomps a consacré sa vie à l’enseignement de l’occitan, du français et de l’espagnol dans le secondaire et à l’Université (IUFM du Limousin). Ses études romanes à l’Université de Limoges et de Toulouse-le-Mirail aboutirent à un mémoire de maîtrise sur Jean Boudou (direction Jean Mouzat) puis à une thèse de sociolinguistique occitane (direction J.-L. Fossat, 1980).
Elle est l’autrice de deux recueils de poèmes : Mejauvença (1974, prix Flor de Prima) et Per grasir l’aura dolçana (1998, Gai Saber). En 1979, elle publia : L’occitan redde e ben : lo lemosin (Omnivox). Elle est co-auteure de Òc-ben ! (manuels pour apprendre l’occitan, 2 volumes, CRDP d’Aquitaine).
Pour le jeune public, elle a traduit ou adapté une vingtaine d’ouvrages : récits, poésies, comptines, adaptation de contes de la tradition orale, ensembles pédagogiques édités par le CAP’OC, SCEREN et CANOPÉ.
Ses nombreux collectages sur la mémoire limousine depuis les années 1970 contribuent à la diffusion de la langue et de la culture occitanes (http://patrimoine-oral.org).
Elle a participé à l’élaboration de plusieurs ouvrages édités par le CRMT du Limousin, pour l’établissement de textes occitans de littérature orale : Le pays de Seilhac (2008), Veillées à Chaumeil (2011), atlas sonores, et La mission Brunot – août 1913 – Fin d’un bel été en Corrèze (2014) réalisé à partir d’enregistrements du linguiste Ferdinand Brunot en 1913.

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Las cronicas de la Monica

Pendant toutes les périodes de confinement, déconfinement, reconfinement (et même semi-confinement!), Monique Sarazy nous a proposé une série de petites chroniques per nos aidar a passar lo temps dau mielhs possible...


-> Accèdez aux chroniques ici

 

Monica Sarrasin, est une "personnes ressource" de l' IEO Lemosin. Originaire de Vicq-sur-Breuilh, elle est titulaire d'un master 2 d'études occitanes. Passionnée par la langue, elle anime une fois par mois le "cafè platussant" à la Libraria Occitana à Limoges et a écrit plusieurs ouvrages en occitan limousin :

- La Lison dau Peirat, Lo chamin de sent Jaume, coll. « Nòstre monde », Meuzac, 2005
- La setmana de la Lison, Lo chamin de sent Jaume, coll. « Nòstre monde », Meuzac, 2007
- D’entre tant, quauques uns, Lo chamin de sent Jaume, coll. « Nòstre monde », Meuzac, 2016 (Ouvrage ayant été récompensé du prix Jaufre Rudel)
- Chastinhas jos las cendres, coll. « Camins », Tolosa, Letras d’òc, 2017.

» Voir ici l'article que Le Populaire lui a consacré

Enregistrements : Pascal Boudy, Magalì Urroz
Photographie : Magalì Urroz

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Les collections

La 'chabason de la lenga parlada ?

Depuis les années 1940 la transmission familiale de la langue occitane s’estompe dans le monde paysan limousin. Chaliá pas parlar « patois » aus pitits, 'qu’era v-òrre… En ville, le déclin est allé encore plus vite mais l’usage de la langue s’est perpétué jusqu’à ce début de XXIe siècle lors des foires et jours de marchés (les publicités pour les commerçants limougeauds sont encore régulièrement bilingues dans les petits journaux locaux jusque vers 1960).

I a pas tant de temps, tot lo monde parlava « patois » aquí ! La culture occitane qui était omniprésente dans les campagnes jusqu’aux années 1960-1970 est devenue plus discrète, et dans certains secteurs (Montagne Limousine), en voie de disparition. Et pourtant, malgré la forte régression de sa pratique depuis les trente dernières années, la langue occitane reste encore une langue du quotidien pour beaucoup de vieux limousins. Mas fau prener la pena de la 'nar auvir, elle devient "clandestine", repliée dans l’intimité villageoise, cantonnée aux relations familiales ou de voisinage, les locuteurs ayant dans leur très grande majorité plus de soixante-dix ans.

Anetz, anetz, tot n’es pas mòrt d’enguera ! Ce n’est pas parce que l'occitan résonne de moins en moins en Limousin qu’il faut l’enterrer avant l’heure ! Nous l’avons rapidement constaté lorsque nous sommes partis à sa collecte sur les petites routes du pays et la moisson est encore étonnamment riche : les chansons, les contes, les rites, tot çò que fai la richessa d’una cultura, sont encore vifs dans bien des mémoires… Despaicham-nos dròlles !

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Littérature orale du plateau de Pompadour

Édité en 1980 par l’Institut d’Étude Occitanes de la Vienne, ce livret accompagné d’une cassette audio contient plusieurs contes et dires du plateau de Pompadour.
Ceux-ci sont contés par Andrée Bourbouloux et retranscrits et commentés par l’ethnologue Michel Valière ainsi que par la linguiste Liliane Jagueneau.



Née à Beyssac en 1948 dans une famille paysanne, Andrée Bourbouloux a fait ses études à Brive-la-Gaillarde puis à Limoges avant de partir travailler dans la recherche (sur la physiologie végétale) à Lille, puis à Poitiers ou elle demeure encore.

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Michel Meilhac, un violoneux à part

Michel Meilhac, né en 1914 à Laroche-Canillac en Corrèze, pratiqua tout jeune le violon sur un instrument que lui avait fabriqué son père, sa passion pour cet instrument ne faiblira pas et l'accompagnera tout au long de sa vie.

Il apprendra à jouer avec son oncle puis rencontrera de nombreux musiciens (Henri Momboisse, Jean Ségurel, Marcel Chirol)
pratiquera le folklore avec l'École Ventadour à Tulle et enregistrera même quelques disques.

Après des années de recherche autour de ce musicien exceptionnel, Françoise Étay nous a confié ce document.
Elle nous livre ici un travail très complet : après une biographie rapide, elle évoque sa technique au violon puis présente les enregistrements qui sont parvenus jusqu'à nous.

Ce travail est illustré de nombreuses photographies et documents sonores, pour beaucoup confiés par la famille.

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