Après les méthodes d'occitan de Gaston Bazalgues et de Michel Grosclaude, toutes deux sorties en 1977, dans la même collection, la méthode L'occitan redde e ben : lo lemosin par Dominique Decomps* parut en 1979.
Cet ouvrage, auquel collabora Gérard Gonfroy, édité chez Omnivox International fut LA méthode d'initiation en occitan limousin.
Préfacé par Pierre Bec, alors président de l'IEO, illustré par Jean-Marc Siméonin, ce manuel était proposé dans un coffret, accompagné de deux cassettes audio et d'un livret avec la traduction des conversations et les corrigés des exercices.
Nous remercions les auteurs d'avoir accepté que nous mettions à disposition de tous cet ouvrage de référence.
* Dominique Decomps a consacré sa vie à l’enseignement de l’occitan, du français et de l’espagnol dans le secondaire et à l’Université (IUFM du Limousin). Ses études romanes à l’Université de Limoges et de Toulouse-le-Mirail aboutirent à un mémoire de maîtrise sur Jean Boudou (direction Jean Mouzat) puis à une thèse de sociolinguistique occitane (direction J.-L. Fossat, 1980).
Elle est l’autrice de deux recueils de poèmes : Mejauvença (1974, prix Flor de Prima) et Per grasir l’aura dolçana (1998, Gai Saber). En 1979, elle publia : L’occitan redde e ben : lo lemosin (Omnivox). Elle est co-auteure de Òc-ben ! (manuels pour apprendre l’occitan, 2 volumes, CRDP d’Aquitaine).
Pour le jeune public, elle a traduit ou adapté une vingtaine d’ouvrages : récits, poésies, comptines, adaptation de contes de la tradition orale, ensembles pédagogiques édités par le CAP’OC, SCEREN et CANOPÉ.
Ses nombreux collectages sur la mémoire limousine depuis les années 1970 contribuent à la diffusion de la langue et de la culture occitanes (http://patrimoine-oral.org).
Elle a participé à l’élaboration de plusieurs ouvrages édités par le CRMT du Limousin, pour l’établissement de textes occitans de littérature orale : Le pays de Seilhac (2008), Veillées à Chaumeil (2011), atlas sonores, et La mission Brunot – août 1913 – Fin d’un bel été en Corrèze (2014) réalisé à partir d’enregistrements du linguiste Ferdinand Brunot en 1913.